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Aujourd'hui je voulais vous parler de mes films "cultes". Quand je dis "culte", cela veut dire ceux que j'ai vu, re-vu et re-re-vu, au point de les connaître par cœurs, et de les réciter même après plusieurs années sans les avoir regardés !

 

 

Les Choristes, Christophe Barratier (2004)

En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien.

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J'ai revu Les Choristes le soir de la fête de la musique cette année. Cela faisait dix ans que je ne l'avais pas vu (et je ne pense pas exagérer en disant ça !). Je me suis moi-même surprise en constatant que je pouvais réciter le film dans son intégralité : je le connais de la première à la dernière réplique, paroles de chansons comprises ! Cela n'est pas étonnant étant donné le nombre de fois où l'ai vu petite. C'est d'ailleurs le seul film de ma vie que j'ai vu deux fois au cinéma, c'est pour dire !

Je pense qu'une grande majorité connaît déjà ce film aux 8 millions d'entrées au box office et au casting aux petits soins : Gérard Jugnot (Clément Mathieu), François Berléand (Rachin), Kad Merad (Chabert), et bien entendu les bouilles des enfants que nous n'avons pas oublié : Jean-Baptiste Maunier (Pierre Morhange) (dont une bonne partie des filles étaient amoureuses, moi comprise) ou Maxence Perrin (Pépinot).

Ce film est selon moi culte non seulement en raison de son succès qui a dépassé la frontières (il a été utilisé en dans les classes en Allemagne pour apprendre le français aux élèves !), mais parce qu'il est touchant, simple et positif, ce qui en fait un film familial que l'on peut revoir avec à chaque fois autant de plaisir.

 

 

Les petits mouchoirs, Guillaume Canet (2010)

A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

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Les petits mouchoirs est surement mon film préféré si je dois n'en citer qu'un ! Je sais que les avis sur ce film sont toujours très tranchés : on aime ou on déteste. Je n'ai pas rencontré quelqu'un qui ait eu un avis mitigé. Il a souvent été critiqué comme étant la simple histoire de parisiens trentenaires bobos qui partent en vacances. Certes, il n'y a pas beaucoup de rebondissement dans ce film. Mais pour moi, il est le film de l'été et de l'amitié : il respire les vacances et les bons moments partagés autours d'une table tard le soir. Il me fait du bien.

Pourtant, c'est le seul film devant lequel j'ai pleuré lorsque je suis allée le voir au cinéma ! Non pas qu'il soit particulièrement triste, mais il faut reconnaître que la fin est très touchante. Les dernières scènes m'ont fait verser des larmes tellement elles étaient proches de ce que j'avais vécu dans ma famille peu de temps avant de le voir.

A noter que le casting est très bon : François Cluzet (mon chouchou), Marion Cotillard, Valérie Bonneton (hilarante), Benoît Magimel, Gilles Lelouche, Laurent Lafitte, Pascale Arbillot et Jean Dujardin. Tout ce beau monde sous la direction de Guillaume Canet avec une bande originale aux petits soins : David Bowie, Janis Joplin, The Band...

En sortant de la salle de cinéma, j'avais envie, plus tard, de passer les mêmes vacances avec mes ami(e)s chaque été. Je le regarde à chaque fois que j'ai besoin de soleil et de décompresser !

 

 

Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet (2001)

Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d'épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias "l'homme de verre", son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange "prince charmant". Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.

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Je me suis rendue compte que ce film était "culte" pour moi lorsque je l'ai revu à la TV il y a quelques mois et que beaucoup de répliques me venaient toutes seules à la bouche !

Lorsque ce film est sorti en 2001, j'avais 6 ans, ce n'était donc pas du tout un film de mon âge. Je me souviens la première fois que je l'ai regardé : c'était avec toute ma famille après le repas du Jour de l'An 2002. Et je n'avais rien compris, évidemment !

Pourtant, en grandissant, et parce qu'il était dans la vidéothèque familiale, je l'ai regardé à plusieurs reprises. J'ai eu du mal au début avec le type de narration, cette voix-off qui commente et présente les personnes sous forme de j'aime/je n'aime pas. Mais maintenant, j'adore ce choix scénaristiques pour présenter les personnages. J'aime aussi le rythme de ce film, insufflé dès le début par la présentation rapide de la jeunesse d'Amélie. Je pense notamment au raccourcis de la "réponse divine" à Amélie à sa prière au Sacré-Cœur pour avoir un petit frère, avec la mort de sa mère qui reçoit sur la tête une touriste suédoise (je crois) qui a décidé d'en finir avec la vie... Etrangement, plus je vois cette scène (plus j'entends la voix-off), plus j'en rigole, alors qu'elle n'a absolument rien de drôle !

Des scènes de ce film sont pour moi totalement cultes : par exemple lorsque Amélie "aime" casser la croûte de la crème brûlée avec le dos de la petite cuillère, ou lorsqu'elle râpe du gruyère râpé sur une assiette de coquillette (et à ce moment là du film, j'ai toujours envie de manger des pâtes au fromage !).

Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain me plaît aussi et surtout car il se passe à Paris, plus précisément à Montmartre, et donne tellement envie d'y vivre ! Depuis que j'ai vu ce film, je rêve d'avoir un petit appartement dans ce quartier qui me fait penser à un village !

 

 

Molière, Laurent Tirard (2007)

En 1644, Molière n'a encore que vingt-deux ans. Criblé de dettes et poursuivi par les huissiers, il s'entête à monter sur scène des tragédies dans lesquelles il est indéniablement mauvais. Et puis un jour, après avoir été emprisonné par des créanciers impatients, il disparaît...

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Lorsque mes parents m'avaient annoncés que nous irions voir un film intitulé "Molière", je n'étais pas vraiment enjouée et m'attendait à une biographie longue et ennuyante. Or, ce n'est pas du tout le cas, du moins, pas tout à fait : ce film raconte une partie de la biographie manquante de Molière. En effet, pendant deux ans, alors qu'il ne parvenait pas à se faire reconnaître en tant qu'auteur dramatique à l'égal de Corneille, il disparaît : les biographes ne savent pas ce qu'il est advenu de lui jusqu'à ce qu'il réapparaisse au cours d'une tournée dans tous les villages de France avec sa troupe et au cours de laquelle il a rédigé les oeuvres que nous connaissons : Le Bourgeois Gentilhomme, Les Précieuses Ridicules, ou encore Tartuffe...

Laurent Tirard et Ariane Mnouchkine ont imaginé que Molière allait vivre des événements pendant ces deux ans qui allaient par la suite lui inspirer ses futures pièces. C'est pourquoi on rencontre au fil du film un Bourgeois qui se croit Gentilhomme, une Précieuse plutôt ridicule et un faux prêtre qui n'est autre que Molière lui-même. Les références sont nombreuses, tant dans les personnages que les répliques empruntées aux pièces de théâtre. Cependant, pas d'inquiétude, l'histoire est tout à fait compréhensible pour des novices !

A l'histoire bien construite, on ajoute un casting de rêve : Romain Duris pour le rôle principal, Fabrice Luchini en Bourgeois mené par le bout du nez, Laura Morante magnifique, Ludivine Sagnier et Edouard Baer.

Ce film est plein d'humour (logique, puisque les dialogues et les situations sont inspirés de Molière), mais aussi touchant lorsqu'il évoque les déboires du dramaturge dans sa quête de l'inspiration et de la reconnaissance. Tout comme les pièces de Molière, ce film est plaisant à voir et revoir.

L'auberge espagnole, Cédric Klapisch (2002)

Xavier, un jeune homme de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l'espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans.
En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu'il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d'un pays différent.

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En prépa, j'ai un jour discuté avec mon professeur d'histoire de la suite de mes études et de mon inquiétude de partir étudié à l'étranger. Il m'avait demandé si je connaissais le film L'Auberge espagnole et m'a conseillée de le regarder car il me donnerait forcément envie de partir et de vivre cette expérience. (Après l'avoir vu, je suis toujours autant étonnée qu'un tel film ait pu plaire à un professeur comme lui, mais passons !)

Effectivement, ce film est une ode à l'amitié au-delà des frontières, à l'aventure dans un pays étranger, et à la découverte de l'inconnu. Il donne envie de voyager, que ce soit loin ou non, de rencontrer de nouvelles personnes et de découvrir de nouvelles cultures. Pour moi, à cela s'ajoute l'envie de découvrir l'Espagne, pays dans lequel je n'ai pas encore eu la chance de voyager.

Même si ce film a été réalisé en 2002, au tout début de la mise en place de l'Union Européenne et de la création du programme Erasmus, à l'époque où il n'y avait pas encore de portable ou de Skype pour communiquer avec sa famille, il ne donne pas l'impression de dater et d'être vieux. Un peu comme dans Friends : on s'identifie aux personnages, on veut devenir amis avec eux et on vit à travers eux leurs amitiés et leurs amours.

Je ne peux que vous conseiller la suite de la trilogie réalisée par Cédric Klapisch avec les mêmes acteurs (entre autre Romain Duris et Cécile de France) : Les Poupées Russes (2005) et Casse-Tête Chinois (2013). Ce qui est intéressant est que les personnages vieillissent autant que les acteurs, et on les retrouve d'un film à l'autre comme de vieux amis qui nous racontent ce qu'ils ont vécu depuis toutes ces années.

La Gloire de mon Père, Yves Robert (1990)

Le jeune Marcel Pagnol part en Provence avec toute sa famille pour les vacances d'été. Enfant de la ville, c'est la découverte de la nature, des grands espaces et la fierté d'avoir un père grand chasseur. Des vacances qui marqueront à jamais ses souvenirs d'enfance.

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J'ai découvert l'enfance de Marcel Pagnol à travers ce film d'Yves Robert avant de la redécouvrir à travers ses livres autobiographiques Souvenirs d'enfance. A l'époque, j'étais moi-même une enfant de 6 ans (deux ans plus jeune que Marcel dans ses Souvenirs) qui découvrait un lieu de vacances qui allait m'enchanter et me marquer pour la suite de mon enfance.

Ce film est pour moi un plongeon dans mon enfance, il me rend nostalgique mais non mélancolique, loin de là. C'est le film à voir au début de l'été, avant de partir en vacances dans ce lieu de lié à mon enfance, auquel je suis attaché autant que Pagnol l'était à ses collinesJe suis particulièrement touchée par la musique du générique composée par Vladimir Cosma qui me plonge tout de suite dans l'ambiance du film.

Depuis la première fois que je l'ai vu, j'ai également lu le livre de Pagnol, ce qui m'a permit de me rendre compte que l'adaptation était très fidèle au livre, notamment grâce à la voix-off de Jean-Pierre Darras qui nous fait adopté le point-de-vu du jeune garçon, plongé dans l'insouciance de son âge. Je ne me lasserai jamais de l'accent chantant du sud qui déclare sous le chant des cigales : "Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers."

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