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Après vous avoir présenter mon top 10 des livres policiers, j'ai décidé de procéder de la même manière avec les romans que je lisais adolescente. Je veux dire par là, à partir de mes 11 ans environ, voire même un peu avant pour certains.
Ce sont souvent des romans que je ressors de ma bibliothèque quand je n'ai plus d'inspiration et que je veux me replonger dans ces lectures nostalgiques. Ce sont pour moi des valeurs sûres, bien qu'elles puissent paraître enfantines.
#1 Journal d'une princesse, Meg Cabot (2000-2009)
J'ai commencé cette série, encore une fois, dans le désordre ! Lors d'une de mes fêtes d'anniversaires, à 10 ans je crois, une amie m'avait offert le tome 6, Une Princesse rebelle et romantique. Je n'avais pas trop compris l'histoire, à la fois parce que je ne commençais pas par le tome 1 et donc que les personnages étaient déjà bien campés, mais aussi parce que j'étais encore un peu trop jeune pour cette lecture, d'autant plus que ce livre abordait la question de la première fois... A 10 ans, c'était très loin de mes préoccupations ! Cependant, en laissant s'écouler deux ou trois ans, j'ai repris cette lecture et cette fois en me procurant le premier tome pour comprendre au mieux l'histoire de cette lycée new-yorkaise qui apprend du jour au lendemain qu'elle est la princesse d'un minuscule royaume en Europe (qui pourrait très bien être Monaco, mais est nommé dans le roman Genovia).
Pour des collégiennes, ces romans sont très bien : chacune peut s'identifier à l'héroïne, Mia, maladroite, mal dans sa peau et la tête torturée par des milliers d'interrogations vis-à-vis de ses ami(e)s, ses amours, sa famille et sa vie de lycéenne et de princesse. J'aimais particulièrement le fait que chaque livre correspond à un journal intime tenu par Mia : tout est de son point-de-vu, chaque événement est relaté par elle, avec à chaque fois la date, l'heure et l'endroit où elle écrit, ou bien des discussions par chat ou par petits mots envoyés en classe. On peut reprocher de ce fait qu'il y ait peu de description de lieux ou des personnages, et qu'on soit principalement concentré sur les péripéties de l'histoire.
Hachette Jeunesse, environ 12€
Mia a une meilleure copine, est secrètement amoureuse d'un garçon et déteste les maths. A 14 ans, bientôt 15, elle est une collégienne new-yorkaise comme les autres. Jusqu'au jour où elle apprend que son père est en réalité le prince de Genovia, petite principauté au bord de la Méditerranée... Voilà Mia princesse héritière ! Et ça ne lui plaît pas du tout.
#2 Le Grimoire au Rubis, Livre I : Bertoul et le secret des hiboux, Bétrice Bottet (2005)
J'ai lu ce livre pour la première fois à 11 ans, en sixième, car son auteure, Béatrice Bottet, était en lice avec un de ses autres romans, La Fille du Pirate, dans un concours pour collégiens. Ma professeure de français l'avait invitée à une rencontre avec ma classe et je me souviens avec plaisir de ces deux heures passées avec elle, très disponible et aimable, qui répondait aux questions que nous avions préparées sur son travail d'écrivain et des anecdotes qu'elle a partagé avec nous. J'étais très impressionné de rencontrer un écrivain. A la fin de la rencontre, je lui ai présenté mon exemplaire du tome 1 du Grimoire au rubis qu'elle m'a dédicacée avant de me donner son adresse e-mail. Lors d'un cours échange de courriels par la suite, elle m'avait annoncé en exclusivité qu'il y aurait un second cycle du Grimoire au Rubis. En effet, le livre que je présente aujourd'hui n'est que le premier d'une longue suite : Le Grimoire au Rubis est construit en trois cycles de trois livres chacun, chaque cycle se déroulant à une époque différente. Je n'ai lu que les deux premiers cycles : j'avais grandi le temps que paraisse le troisième, et je ne suis plus intéressée aujourd'hui pour me le procurer.
Le premier cycle se déroule au XIIIème sicèle, le second au XVIème et le dernier au milieu du XIXème. Les trois cycles sont reliés par ce fameux grimoire au rubis, qui recèle de nombreuses formules magiques qui aideront bien souvent les personnages des romans lorsqu'ils parviendront à saisir le sens des étranges manifestations du grimoire. Aventure, amour et fantastique définissent ces romans très agréables à lire et qui apprennent par petites touches les us et coutumes des français des siècles précédents.
263 pages, Casterman, 13€
Avant de mourir, dame Hermelinde de Tournissan confie à Bertoul, son jeune ménestrel, une importante mission. Il devra se rendre à Paris pour remettre à Magnus Gurhaval, un grand mage, le mystérieux grimoire qu’elle lui vola jadis. Malgré le soutien de la jeune Blanche qui se joint à lui, la route est semée d’épreuves et d’ennemis cruels. Et dans le ciel nocturne planent sortilèges et oiseaux de mauvais augure…
#3 Sans Atout et l'invisible agresseur, Boileau-Narcejac (1984)
J'ai déjà parler de la série Sans Atout des deux auteurs Pierre-Louis Boileau et Thomas Narcejac dans mon top 10 de mes livres policiers préférés, mais je me dois de le remettre ici car la majorité des livres que lisais adolescente était justement des policiers. Sans Atout, de son vrai nom François, est un lycéen parisien et se retrouve face à d'étranges situations, légendes, disparitions, événements surnaturels qu'il tente d'expliquer et de résoudre de manière rationnelle. Dans L'invisible agresseur, une bonne partie du roman est sous forme épistolaire, avec les lettres de Sans Atout à son ami Paul. J'aime beaucoup le style d'écriture et l'ambiance des romans. Ils donnent envie de partir à l'aventure, d'explorer, d'enquêter et de crapahuter au côté de Sans Atout !
153 pages, Folio Junior, 6-7€
Le vieux châtelain d'Oléron est mort avant d'avoir pu vendre son château. Mais sa disparition n'a rien de vraiment naturel : il a été assassiné. Ce meurtre dans un château qu'on dit hanté ne peut qu'éveiller la curiosité de Sans Atout. Le jeune détective décide immédiatement de mener l'enquête et fait d'étranges découvertes. Mais qui s'ingénie à effrayer les hôtes de la vaste demeure ?
#4 La Gloire de mon Père, Marcel Pagnol (1957)
Bien que j'aie vu, enfant, à plusieurs reprises le film d'Yves Robert qui représente selon-moi l'enfance dans toute sa splendeur, son innocence et son insouciance, j'ai lu ce livre à l'adolescence seulement, d'où son apparition ici. Tout comme le spectateur du film, fidèle à l'ambiance du livre, le lecteur de ce roman porte un regard nostalgique dans le rétroviseur pour retrouver l'enfant caché au fond de lui. Car ce livre est une ode et un hommage à l'enfance, et plus particulièrement aux vacances de notre enfance. Marcel Pagnol y relate ses souvenirs, de sa naissance à Aubagne à ses années lycéennes à Marseille, mais surtout ses vacances en famille à la Bastide Neuve, une maison perchée sur les collines, dans la garrigue. Dans chaque mot transperce l'accent du midi, entre chaque page s'échappe le parfum des oliviers et des herbes sèches. Ce roman est touchant, délicat, sans prétention et plein d'humanité. On en ressort alléger et avec un sentiment de plénitude. A lire impérativement !
217 pages, Editions de Fallois, 6-7€
Un petit Marseillais d'il y a un siècle : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu'il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde.
#5 La fille de papier, Guillaume Musso (2010)
Les roman de Guillaume Musso m'ont accompagnée à chacune de mes vacances : chaque été, je replongeais dans une nouvelle histoire, un peu thriller, un peu fantastique mais pourtant ancrée dans la réalité. Car c'est ce que j'aime dans le style de cet écrivain : le choix des lieux, souvent de grandes villes urbaines, tels New York, San Francisco ou Paris. L'utilisation de noms de rues ou de quartiers permet d'autant plus de vivre l'aventure au côté des personnages. La fille de papier m'avait particulièrement marqué car il évoque le travail de l'écrivain. A un moment de ma vie où l'écriture a été mon salut et était presque devenue une drogue, j'avais l'impression que Musso parvenait à mettre des mots sur ce que je ressentais vis-à-vis de l'écriture lorsqu'il décrivait les sentiments de son personnage principal, écrivain en perte d'inspiration. Certes, ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler de la "grande littérature", et, après plusieurs livres, on peut se lasser car le fil rouge est souvent le même : un homme, une femme, un amour perdu ou impossible. Cependant, ce qu'on cherche en prenant un roman de Musso est justement une lecture facile, sans prise de tête, pour se détendre. Et il remplit parfaitement le travail !
474 pages, Pocket, environ 20€
« Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.
- D’où sortez-vous ?
- Je suis tombée.
- Tombée d’où ?
- Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! »
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans. Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire.
Impossible ? Et pourtant !
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…
#6 Arsène Lupin, Gentleman cambrioleur, Maurice Leblanc (1907)
Une autre série de romans policiers déjà citée dans mon précédent top 10, mais il était obligatoire d'en reparler ici. En effet, je pense qu'à chaque fois que je rentrais dans une librairie lors des après-midi "book shopping" avec mes parents, j'en sortais nécessairement avec un Arsène Lupin parmi mes achats. J'aime le panache de Lupin, son humour et ses mille-et-unes pastiches. J'aime l'idée qu'il ait pu réellement exister et que Maurice Leblanc n'ait été que son biographe pour faire connaître au monde entier les ressorts cachés de ses exploits dont les journaux ne relataient que la surface. J'aime que la majorité des romans se déroule en Seine Maritime, cette région que je connais, ce qui me permet d'autant mieux de m'immerger dans les romans. Enfin, bien évidemment, j'aime le suspens et les rebondissements dans chacune de ses aventures. A découvrir si ce n'est déjà fait !
184 pages, Le Livre de Poche, 4€
Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l’occurrence, s’appelle l’inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois de la « Belle Epoque ».
Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d’esprit ; ce n’est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate. Arsène Lupin, après plus d’un demi-siècle, n’a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.
#7 Cartes sur table, Agatha Christie (1936)
On continue dans le genre policier (quand je disais que c'était mon genre de prédilection à l'adolescence !) avec un autre classique du genre, mais d'outre-Manche cette fois : le fameux détective belge établis à Londres Hercule Poirot de la formidable romancière Agatha Christie ! Auteure prolifique, elle écrivit également des romans avec le personnage de Miss Marple et également des intrigues sans ces deux personnages principaux. Mais ce sont bien ses livres avec le petit belge à l'impressionnante moustache que je préfère. Le suspens, l'ingéniosité de l'intrigue et le rebondissement final sont toujours au rendez-vous et on referme le livre étonnée de la solution au mystérieux assassinat...
221 pages, Livre de poche, 5-6€
Huit invités : quatre spécialistes du crime et quatre meurtriers impunis. Lequel d’entre eux a eu l’idée saugrenue d’assassiner leur hôte ?
#8 Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire, Lemony Snicket (Daniel Handler) (1999-2006)
Il y aurait tellement de chose à dire sur cette série de livre ! L'objet lui-même (le livre physique) fait parti de l'intrigue construite sur treize volumes ! Trois enfants intelligents et débrouillards vont voir leur vie transformée en une série de catastrophes et de coups du sort plus fâcheux les uns que les autres le jour où ils apprennent le décès de leurs parents dans l'incendie de leur maison d'enfance. Recueillis par le Comte Olaf qui devient leur tuteur et bientôt leur pire ennemi, les voilà embarqués dans une aventure faite de malheur et mauvaise chance qui les conduira à découvrir qui étaient réellement leurs parents et le secret qu'ils leur avaient cachés depuis toujours.
Si les premiers romans se répète un peu dans leur structure (les enfants sont envoyés à un nouveau tuteur et le Comte Olaf réapparaît, détruisant leur rêve d'une vie meilleure), au fil de la lecture, des liens entre les personnages sont peu à peu révélés ou suggérés, des questions sont laissées sans réponses et le suspens s'installe. L'originalité réside aussi dans le fait que le soi-disant auteur des treize roman est également le narrateur et un personnage de l'histoire dont on apprend davantage le passé au fil des pages par l'intermédiaire de tierce personnages. Ce Lemony Snicket (en fait le pseudonyme du véritable auteur Daniel Handler) pousse l'originalité si loin qu'il prétend être sur les traces des trois orphelins pour relater leur histoire, mais traqués par des ennemis, doit se cacher et prendre toutes les précautions possibles pour envoyer ses notes à son éditeur ainsi que des objets à l'attention du dessinateur (Brett Helquist, dont les illustrations sont vraiment magnifiques !). Si bien que chaque volume se termine par une note à l'attention de l'éditeur lui indiquant comment récupéré le manuscrit du prochain volume.
Certes, treize livres peut être effrayant, tant par la longueur, que par la crainte de la redondance et de l'ennui, mais Les Orphelins Baudelaire est un classique de la littérature pour jeunes adolescents et est très facile à lire.
Intégral 1 (contenant les trois premiers tomes) : 488 pages, Nathan, environ 20€
Un terrible incendie ravage la maison des Baudelaire. Les parents y perdent la vie, laissant orphelins leurs trois enfants, Klaus, Violette et Prunille, qui jouaient sur la plage. M. Poe, l'exécuteur testamentaire des parents Baudelaire, place alors les orphelins chez un lointain cousin, le comte Olaf, qui compte bien tout mettre en ouvre pour récupérer leur fortune.
Tout commence mal - Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire - Tome 1 de Lemony Snicket
#9 Harry Potter et la Coupe de Feu, J. K. Rowling (2000)
Cela peut paraître surprenant, mais, comme expliqué dans un précédent article, Harry Potter est bien une série de livre que j'ai lu adolescente, et même, vers la fin de mon adolescence, alors que j'étais déjà au lycée et que le huitième et dernier film allait sortir quelques mois plus tard. Forcément, j'ai adoré ces romans, et particulièrement l'univers imaginé par J. K. Rowling. C'est ce qui me fascine le plus et ce sur quoi je lis beaucoup d'ouvrages qui traitent du parallèle entre le monde de la Magie et notre monde réel, les références mythologiques utilisées dans les romans et, en fait, tous les enseignements que l'on peut tirer de ces romans qui sont loin de se cantonner à des livres pour enfants quand on sait lire entre les lignes.
Je cite ici le quatrième volume, Harry Potter et la Coupe de Feu, car c'est mon préféré : pour la première fois, le monde de la Magie devient universel et n'est pas le monopole de la Grande Bretagne puisqu'on rencontre des élèves d'école de magie d'Europe de l'Est et de France. C'est aussi selon moi le tome qui marque le tournant dans la suite de la série : on plonge réellement dans le côté obscur, avec la mort d'un élève, Cédric Diggory, mais aussi avec, pour la première fois, le retour en chair et en os de Voldemort qui ne s'apparentait aupparemment qu'à une créature obligée de vivre au crochet de quelqu'un d'autre. La menace devient plus réelle et le combat qui s'achèvera dans la cour de Poudlard dans le tome sept commence à ce moment là.
775 pages, Folio Junior, 13-14€
Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d'un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit... Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu'il ait jamais eu à affronter.
#10 Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol (2006)
Le titre de ce livre ne m'inspirait pas du tout, encore moins la quatrième de couverture, car j'aime avoir un peu plus d'information quand j'en lis le résumé. Heureusement, je ne me suis pas arrêtée là, et j'ai ouvert le livre... que je n'ai pas pu lâcher ! Moi qui adore les descriptions des petits gestes du quotidien, les histoires qui se déroulent dans des lieux réels et la possibilité de venir m'y balader par la suite, le premier tome de cette trilogie (ainsi que les suivants) m'ont comblée ! Sur trois livres, nous suivons la vie de Joséphine Cortès, historienne spécialiste du Moyen-Âge, ses deux filles Hortense et Zoé, sa soeur Iris marié à Philippe Dupin, sa mère Henriette qui a toujours préféré Iris, son beau-père Marcel Grobz, sa voisine et amie Shirley, Gary, le fils de Shirley, et Josiane Lambert la secrétaire et maîtresse de Marcel. Beaucoup de monde, mais on ne s'y perd pas. Cela multiplie les point-de-vu et les possibilités de s'identifier à tel ou tel personnage.
Pour ma part, ce livre a été un véritable souffle positif dans ma vie grâce au personnage d'Hortense, une adolescente qui n'a peur de rien, qui sait ce qu'elle veut et ce qu'elle vaut, qui a des rêves (devenir une styliste renommée) et se donne tous les moyens pour les réaliser et ne se laisse détourner du chemin qu'elle s'est tracé sous aucun prétexte. Elle m'a permis de reprendre confiance en moi, de ne plus me laisser abattre et de relever la tête. Elle m'a réellement inspirée pour me reprendre en main et regarder à nouveau droit devant moi.
661 pages, Le Livre de Poche, 7-8€
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Les émotions sont une perte de temps. On n’apprend rien en pleurant.
L’émotion était un luxe qu’elle ne pouvait s’offrir. A chaque fois qu’elle était sur le point de succomber, elle bloquait tout. Clic, clac, elle fermait les écoutilles. Et ainsi, elle continuait à être de bon conseil pour elle-même. Elle restait sa meilleure amie. C’est le problème avec les émotions, elles vous torpillent. Vous éparpillent en mille morceaux. Vous tombez amoureuse et, tout à coup vous vous sentez trop grosse, trop maigre, trop petits seins, trop gros seins, trop basse sur pattes, trop hautes sur pattes, trop grand nez, trop petite bouche, dents jaunes, cheveux gras, stupide, ricanante, collante, ignare, moulin à parole, muette. Vous n’êtes plus votre meilleure amie.
Personne ne m’a fait dévier de ma route d’un centimètre parce que j’ai décidé que personne ne le ferait.
